Encore une illustration de ce que peut apporter le jeu du tao au sein d’un collectif !

Dans un contexte de forte croissance et de transformation de leur entreprise familiale, ses deux dirigeants ont créé deux postes de directeur industriel et de DAF pour les seconder.

Sans avoir formalisé de démarche dans ce domaine, ils sont très engagés dans une démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et ont la volonté de préserver les valeurs fortes de l’entreprise et leur vision de son rôle dans la société. Il est essentiel pour eux que cette vision et ces valeurs soient partagées par leurs deux directeurs, dont l’un arrive d’un groupe ayant une culture très différente.

Pour cela, je vais animer pour eux une partie de jeu du tao à quatre avec comme quête collective « souder le groupe autour d’une vision et de valeurs communes ». Chaque participant va énoncer également une quête personnelle, ce qu’il vient chercher ou ce qu’il veut accomplir ou réussir au sein du groupe, dans le projet collectif.

Au cours de la partie, les joueurs vont répondre individuellement à des questions sur leur quête personnelle et recevoir des feedbacks de leurs partenaires, et ils vont réfléchir collectivement sur la mission et les valeurs de l’entreprise, sur ses priorités stratégiques, sur la façon de coopérer.

A la fin de la partie, les joueurs ont appris à mieux se connaître -l’un deux exprimera dans le bilan qu’ils se sont dit en une demi-journée plus de choses que depuis l’embauche des directeurs (3 mois pour le plus récemment recruté) ; l’un des participants a pu exprimer des peurs et être entendu ; la question autour de la mission de l’entreprise a montré effectivement des différences de sensibilité, elle a permis à chacun de comprendre la vision des autres et d’être entendu en exprimant sa propre vision. Concrètement, les participants ont aussi établi quatre fiches projets, ébauche d’actions pour renforcer la cohésion du groupe.

Le jeu était une découverte pour tous les participants, il les a amenés à une forme d’échanges très différente de ce qu’ils vivent au quotidien et qui aurait pu les dérouter, voire les bloquer. Mais comme à chaque fois, la force de cet outil, fruit de 7 ans de travail et nourri des apports de plus de trois cents personnes, a fait que chacun a « joué le jeu », avec authenticité et sincérité.

Merci à eux pour cela !

La rando-coaching est un coaching en randonnée spécialement conçu pour celles et ceux qui s’interrogent, qui sont à un tournant de leur vie, qui cherchent à donner ou redonner du sens à leur existence.

Nombreuses sont les ruptures dans notre vie qui nous amènent à nous questionner, qui remettent en cause nos certitudes, nos habitudes. Il peut s’agir d’un accident de la vie (burn-out, séparation, licenciement, maladie grave…), d’une étape importante (retraite, départ du nid familial du dernier enfant, anniversaire qui compte…), ou d’un déclencheur en apparence anodin (la lecture d’un livre, une rencontre…).

Dans ces moments, il est essentiel de prendre le temps de se poser, de se tourner vers son intérieur pour écouter, ressentir.

Pour reconnaître que quelque chose d’important s’est passé et faire de cette rupture le premier jour du reste de sa vie.

C’est pour cela que j’ai conçue la rando-coaching.

Pour vous accompagner dans cette période souvent inconfortable, cet entre-deux entre un passé révolu et un futur indéfini, cette page blanche où tout est à écrire…

La rando-coaching, c’est une semaine pour prendre du temps pour vous, juste pour vous. Pour partir, pour faire une coupure complète avec le quotidien, pour rendre votre corps, votre coeur et votre esprit disponibles à ce qui est en germe à l’intérieur de vous, mais que vous ne percevez pas encore au milieu de l’agitation.

C’est une aventure individuelle, et également, grâce au jeu du tao, une aventure collective.

Vous voulez en savoir plus ? Toutes les informations sont sur cette brochure.

Je vous propose deux dates, à partir du 11 juin et à partir du 10 septembre. Les inscriptions sont ouvertes, avec un tarif Early Birds jusqu’au 11 avril (pour juin) et le 10 juillet (pour septembre).

L’intelligence collective est à la mode et de nombreux outils et méthodes d’animation et de facilitation sont apparus pour permettre son expression. Pourtant les résultats sont parfois décevants.

Pourquoi ?

L’importance de la relation, de l’écoute, de la confiance

Il ne suffit pas pour faire de l’intelligence collective de demander à plusieurs personnes de réfléchir ensemble. Il faut qu’elles s’écoutent.

Il ne suffit pas de mettre en place une méthode -le plus simple : un tour de parole où chacune s’exprime tour à tour- pour qu’elles s’écoutent.

Si pendant le tour, chacune ne pense qu’à ce qu’elle va dire quand ce sera son tour de parler, il n’y aura pas d’intelligence collective mais une bataille d’arguments et d’ego.

L’intelligence collective nécessite d’abord que les personnes du groupe s’écoutent activement

Mais ce n’est pas encore suffisant. Il faut que chacune soit suffisamment en confiance au sein du groupe pour oser s’exposer en faisant des propositions nouvelles, surprenantes, voire, au premier abord, incongrues.

Si une personne a peur d’être jugée, si elle pense que d’autres sont à l’affût des failles, des erreurs, des impossibilités de ses propositions, elle ne va pas les formuler et le groupe va être privé d’un autre regard, d’une autre approche qui aurait pu enrichir les réflexions.

Pour que les personnes soient en confiance, il est indispensable qu’elles soient les unes vis-à-vis des autres dans une attitude bienveillante, empathique.

C’est la qualité de la relation au sein d’un groupe qui permet l’émergence de l’intelligence collective, la coconstruction.

C’est ce que permettent d’obtenir les processus du jeu du tao.

• La disposition des participants en cercle permet à chacun de voir tous les autres, et donne à tous une place identique. C’est une condition nécessaire aux différentes formes de l’intelligence collective et de la conscience collective.
• L’aspect ludique sort les participants du cadre et des relations habituelles ; il n’y a plus autour de la table un chef et des subordonné-e-s, ou des collègues ayant des intérêts divergents, il y a des joueurs / joueuses.
• Les questions posées dans le cours du jeu amènent les participant-e-s à être authentiques, à parler en « je », à se raconter. L’autre n’est plus seulement un professionnel avec qui le joueur / la joueuse est en relation de travail, c’est aussi une personne humaine avec des émotions. Cette condition est essentielle pour permettre le développement de l’empathie et de la bienveillance.
• L’obligation de faire un feed-back au joueur / à la joueuse qui vient de répondre à une question, elle, oblige chacun-e à une écoute active.

L’importance de la créativité et de l’intuition

La qualité de relation est essentielle mais trouver des solutions innovantes nécessite également de sortir de ses schémas de pensée habituels. Il faut pour cela faire appel au cerveau droit, créatif et intuitif, et pas seulement au cerveau gauche, rationnel et logique.

C’est également ce que permet le jeu du tao.

• Les rituels du Jeu du Tao sont des séquences chargées de significations symboliques et organisées dans le temps pour que les joueurs s’écartent de leur mode de pensée habituel, basé sur le rationalisme et la compétition.
• Lancer le dé et tirer des cartes amènent également à « débrancher » temporairement le cerveau rationnel et à s’ouvrir à l’inconnu, à l’imprévu et donc à la nouveauté.
• En empruntant des chemins détournés, les questions du jeu surprennent, amènent les participants à sortir de leurs schémas de pensée habituels, facilitent les associations d’idées.

Les cas typiques d’utilisation du jeu du tao

Avec cette double qualité de faire émerger une posture d’écoute empathique et de libérer de la créativité, une partie de jeu du tao est particulièrement appropriée :

• Au début d’une action, d’un projet

  • Pour souder une équipe nouvellement constituée, créer rapidement un « nous » à partir de plusieurs « je »

  • Pour faire émerger une vision partagée et fédérer un groupe

  • Pour lancer rapidement une équipe sur un plan d’action concerté

• Pour répondre à un besoin précis
  • Pour lever des tensions, résoudre des conflits au sein d’une équipe en libérant la parole dans un cadre sécurisé et empathique
  • Pour chercher des idées et des réponses nouvelles à une question ou un problème

Maintenant… à vous de jouer !

Après 20 ans de conseil et de formation en systèmes de management QSE et 10 ans d’audits pour le compte d’un organisme de certification, j’ai commencé à développer une activité de coaching pour accompagner les individus et les organisations dans les changements auxquels notre époque nous invite et parfois (souvent !) nous contraint.

Cette pratique de l’accompagnement va de pair avec le développement de mon activité d’animateur de jeu du tao, dont je vous ai déjà souvent parlé.

Mais avant de tourner la page de ces 20 ans dans les systèmes QSE, j’éprouve le besoin de transmettre, encore…

Dans L’art de conférer, Montaigne explique comment le mauvais exemple qu’il voyait était une motivation puissante pour faire mieux -par exemple comment les sons discordants d’un musicien le poussait à mieux jouer lui-même. De la même façon, les « mauvais exemples » que j’ai pu voir en audit m’ont toujours poussé à développer mes réflexions et à affiner mon approche des systèmes, et ce sont eux, aussi, qui me poussent à vouloir transmettre, accompagner, guider.

J’ai ainsi identifié 3 points critiques dans les démarches engagées par les organismes, souvent dans l’objectif d’une certification, et 4 points clés dans le système, souvent mal traités.

Les points critiques dans la démarche :

• L’engagement de la direction, d’abord et avant tout
  • Si la direction voit une certification comme une contrainte et une source de coûts supplémentaires, c’est ce qu’elle sera, à n’en pas douter ! Et c’est encore souvent le cas…
• Une démarche participative
  • Vouloir aller vite, ne pas prendre le temps d’associer tous les acteurs (souvent une conséquence de la façon dont la direction voit la démarche) conduit presqu’à coup sûr à un système plus ou moins « hors sol », plaqué sur l’organisation mais qui ne lui sera pas intégré et que ses utilisateurs ne se seront pas approprié -et peuvent même rejeter, dans le pire des cas.
• Le risque d’une lecture trop … normative des normes ISO 9001, 14001 ou 45001
  • Prendre en compte une par une les exigences de la norme et mettre en place des dispositions pour y satisfaire peut permettre d’obtenir une certification… mais pas de mettre en place un système efficace.
  • Il faut pour cela s’attacher d’abord aux principes qui sous-tendent ces exigences et trouver comment ces principes peuvent être déclinés et intégrés au fonctionnement de l’organisme.

Les points clés souvent mal traités dans le système :

• L’approche processus
  • Bien qu’introduite il y a plus de 20 ans dans la norme ISO 9001 :2000, elle est encore très mal comprise et ne produit pas toujours les améliorations escomptées en termes d’efficacité et d’efficience. En cause très souvent, une confusion entre processus et services / organigramme, un manque de précision dans la définition des limites des processus, et des pilotes de processus insuffisamment formés et impliqués.
• L’analyse environnementale
  • De très nombreuses analyses des aspects et impacts environnementaux sont lourdes, peu exploitables et donnent des résultats incohérents ! En cause, la méthode pour identifier les aspects environnementaux et la méthode d’évaluation / de cotation des impacts.
• L’analyse du contexte, des risques et opportunités
  • Introduite dans la norme ISO 9001 version 2015, elle est très inégalement traitée. Parfois remarquable sur l’analyse du marché mais oublieuse de risques très concrets en interne, parfois limitée à des aspects très globaux (avec par exemple un tableau des Forces Faiblesses Opportunités et Menaces, SWOT en anglais), parfois noyée dans les détails d’une AMDEC de chaque processus… Et globalement, souvent peu utilisée pour réellement identifier et réduire les risques !
• Les audits internes
  • Ils sont encore souvent perçus comme une obligation consommatrice de temps par les directions, et comme un contrôle intrusif par les personnes auditées. En cause, des auditeurs insuffisamment formés et qui pour cette raison s’attachent plus à la lettre qu’à l’esprit du système et ont plus en tête de la vérification plutôt que de l’amélioration.

Alors, puisque j’ai parlé au début de cet article de transmission, je vous propose des guides méthodologiques et des formations :

• 3 guides méthodologiques où j’ai voulu y résumer de la façon la plus simple possible les résultats de mon expérience :
  • sur l’approche processus
  • sur l’analyse environnementale
  • sur l’analyse des risques..

Vous pouvez les télécharger gratuitement.

• 5 programmes de formations clés :
  • Systèmes de management de la qualité – les clés d’une mise en place réussie
  • L’approche processus dans les Systèmes de management de la qualité
  • Réussir son analyse environnementale
  • Réussir son analyse des risques
  • Les audits internes dans les Systèmes de management de la qualité

J’ai longtemps privilégié la formation en intra, parce qu’elle pouvait être adaptée spécifiquement aux besoins du client, et parce qu’elle permettait de travailler sur son cas concret. Hormis la formation d’auditeurs internes, je propose maintenant également ces des sessions en inter-entreprises. Je n’ai volontairement pas établi de calendrier, je programmerai ces sessions au plus tôt, en fonction des demandes.

Contactez-moi !

J’ai vécu une très belle expérience avec le jeu du tao hier, au sein de la délégation régionale de l’EMCC, la fédération européenne de coaching (European Mentoring and Coaching Council).

Après une présentation du jeu et de ses possibilités avec des individus ou au sein d’organisations, j’ai proposé à une volontaire de se prêter à l’exercice d’une « Tao-consultation », ce coaching en une séance avec le jeu du tao que je mets au point depuis le début de l’année.

Elle a tiré successivement une question dans quatre paquets de cartes pour interroger son problème, les ressources dont elle dispose, les obstacles sur sa route, les engagements à prendre. Elle a ensuite tiré un taoracle, un des 64 hexagrammes tirés du Yi Jing, le plus vieil outil d’aide à la décision au monde, avant de prendre un engagement, un pas concret pour la rapprocher de son but.

Pour terminer, chacun-e des participant-e-s a pensé à une question et a tiré un taoracle pour avoir une indication sur la juste attitude à adopter.

Comme toujours, les cartes que chacun-e a tirées ont « visé juste » et ont permis à ma collègue qui s’était prêté à l’expérience cobaye puis à tous les autres coachs présents d’y voir plus clair dans leur situation.

S’il y a du hasard dans le jeu du tao, ce n’est pas le hasard des occidentaux symbolisé par une pièce ou un dé que l’on lance, mais celui des chinois, symbolisé par un oiseau. L’oiseau est entièrement libre de se poser où il le veut. Par conséquent l’endroit où il se pose est l’endroit juste, à ce moment, dans ces circonstances. Dans la conception chinoise, c’est cela qui caractérise le hasard : l’accord entre ce qui advient ici et maintenant avec cet « ici et maintenant ». Tout ce qui arrive devait arriver, parce que c’est ce qui est juste.

L’accompagnement par le coach de la réflexion amenée par les cartes fait le reste.

Un grand merci à Carole Grossin, la déléguée régionale de l’EMCC, pour l’organisation de cette rencontre, à laquelle nous avons tous pris beaucoup de plaisir comme en témoignent les commentaires des participants !

Je vous ai déjà parlé du jeu du tao, ce jeu qui est beaucoup plus qu’un jeu (voir sur la page dédiée).

Je vous propose aujourd’hui une formation de tao-animateur-animatrice.

Elle s’adresse aux professionnels de l’accompagnement (coachs, consultants, formateurs, thérapeutes) qui veulent intégrer le jeu à leur pratique. Vous apprendrez à animer, nous travaillerons également sur la posture d’écoute et sur l’empathie.

La formation se déroulera en résidentiel à l’écolo-gîte du moulin à Saint Saturnin sur Loire, entre Angers et Saumur, dans un cadre ressourçant.

L’accueil se fera à partir de 17h le vendredi. Nous consacrerons la soirée après le dîner à une partie de tao que j’animerai. Samedi et dimanche, nous alternerons des séquences d’apports théoriques et de jeu, où vous serez cette fois à tour de rôle en position d’animateur-animatrice.

La formation peut faire l’objet d’une convention de formation et est éligible au financement par un OPCO (SNLV est datadocké).

Le programme complet de la formation ici

à bientao !

Je parlais dans mes vœux il y a un an d’un monde VICA : Volatil, Incertain, Complexe, Ambigu. Je ne croyais pas si bien dire !

2020 a été une année singulière, à bien des égards unique dans l’histoire récente, et 2021 commence encore avec beaucoup d’incertitudes et la perspective de nouveaux changements.

C’est pour cette raison que je vous propose un accompagnement spécifique que je vous invite à découvrir dans cette vidéo :

Je reste bien sûr à votre disposition pour des accompagnements plus classiques : coaching professionnel, conseil en management et organisation, système de management qualité sécurité environnement.

Faire d’un changement imposé par les circonstances une opportunité est un défi. Je suis à vos côtés pour le relever.

Je vous souhaite une très belle année 2021.

Une situation déjà dégradée avant la covid

Au sein des collectifs, entreprises et administrations :

Le modèle de management pyramidal, la mise en compétition de chacun avec tous, entre les organismes mais aussi au sein des organismes, montrait depuis longtemps ses limites, conduisant à une perte de sens, un désengagement des salariés et des burn-out en cascade.

S’ajoutant à cette situation déjà tendue, la pandémie et les mesures prises pour la juguler (confinement, gestes barrières) ont impacté très fortement les entreprises et les collectifs et vont continuer à le faire : recours au télétravail, contraintes nouvelles sur le lieu de travail, baisse de l’activité, chômage partiel et/ou licenciements.

Les entreprises, les administrations, les associations doivent s’adapter, se réorganiser. Mais si elles le font en imposant des changements d’en haut, elles vont accentuer les problèmes déjà présents avant la pandémie.

Chez les individus :

Beaucoup souffrent des maux évoqués ci-dessus, générés par le monde du travail : perte de sens, désengagement, burn-out.

Beaucoup constatent aussi des régressions dans notre modèle social, la marchandisation croissante de notre société, les effets délétères d’une gestion financière de fonctions comme l’éducation, la santé. Ils voient se détériorer leur situation personnelle et exploser les inégalités.

Beaucoup se sentent menacés par les conflits internationaux et les menaces terroristes. En même temps, beaucoup souffrent des atteintes aux libertés imposées par les états au nom de la lutte contre ces menaces.

Beaucoup enfin sont de plus en plus conscients des problèmes environnementaux et de la relation directe entre ces problèmes et notre modèle de consommation, mais souvent sans voir d’issue possible.

La pandémie a accentué ces peurs et ces colères : pour certains, en générant une peur de l’avenir et du chômage ; pour d’autres, en montrant les travers d’une mondialisation (dépendance vis-à-vis de pays tiers) qu’ils ne voyaient ; pour d’autres, en révélant les régressions de notre modèle social (faillite du système de santé) et en accentuant le fossé entre la population et ses représentants ; pour d’autres, en conduisant à la mise en place de nouvelles contraintes et de nouveaux contrôles au nom de l’urgence sanitaire.

Les réactions face à ces menaces et ces souffrances prennent trois formes :

• La colère et la révolte, dont les gilets jaunes ont été en France l’expression la plus visible
• Le désengagement, la passivité devant des problèmes jugés trop grands, trop difficiles à résoudre
• L’action locale, la recherche de chemins de traverses, l’exploration d’autres voies pour vivre et vivre ensemble. Cette troisième voie est minoritaire, mais sa part est croissante, et porteuse d’espoir.

Ces trois réactions possibles s’accompagnent d’un rejet et d’une défiance croissante vis à vis des politiques, conduisant au développement de théories du complot.

Des amorces de changement

Depuis longtemps, une minorité réagit en expérimentant d’autres façons d’agir et d’interagir.

Dans le domaine des organisations, ce sont les entreprises dites « libérées », qui explorent les chemins de la gouvernance partagée pour redonner aux individus leur place pleine et entière dans les organisations.

Chez les individus, ce sont ceux qu’un sociologue américain, Paul Ray, a baptisé « créatifs culturels », qui inventent d’autres façons de se nourrir, de se soigner, de travailler et d’agir ensemble, de produire de l’énergie, de cultiver la terre, de communiquer, d’enseigner, de créer, de célébrer, de travailler sur soi, de se relier à plus grand que soi.

Beaucoup de celles-là (organisations) et de ceux-là (individus) ont décidé d’explorer d’autres chemins lorsque celui qu’il suivait s’est révélé trop dur : menace de faillite pour l’entreprise, traumatisme (maladie grave, perte d’un proche, divorce, chômage, confrontation directe à la violence physique, etc.) pour les individus. Il y a souvent eu un déclencheur, une goutte d’eau qui a fait déborder le vase des frustrations, colères, peurs, souffrances. Un évènement qui a provoqué un déclic, et un passage à l’action.

La pandémie de la covid peut être ce déclencheur pour beaucoup.

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Toute crise est une opportunité de changement positif !

Des études ont montré que les personnes ayant subi un traumatisme majeur et l’ayant surmonté ont opéré 5 changements dans leur vie :

• Leurs priorités ont changé, ils n’ont plus peur de faire ce qui les rend heureux
• Ils se sentent plus proche de leurs amis et leur famille
• Ils se comprennent mieux, ils savent qui ils sont réellement
• Leur vie a trouvé un nouveau sens et un but
• Ils sont capables de concentrer leur énergie sur leurs objectifs et leurs rêves

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Ces 5 changements sont l’exact opposé des regrets les plus fréquemment exprimés par les personnes avant leur mort.

Ils auraient aimé :

• Ne pas avoir autant travaillé
• Etre resté plus en contact avec leurs amis
• Se donner la permission d’être plus heureux
• Avoir le courage d’être eux-mêmes
• Vivre une vie fidèle à leurs rêves plutôt que de faire ce que les autres attendaient d’eux

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La pandémie, par tout ce qu’elle révèle, est l’occasion :

• Pour les individus, de redonner un sens à leur existence, de faire des choix de vie qui respectent à la fois leur nature profonde et les besoins d’une société et d’une planète malades de la consommation, de la compétition, du diktat de la finance.
• Pour les organisations, de souder un collectif autour d’un projet, de faire appel à l’intelligence collective du groupe pour trouver les meilleures réponses à la crise, et au-delà pour trouver une raison d’être qui réconcilie l’activité économique, le respect des individus et la protection de la planète.

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Le jeu du tao est une réponse à ce besoin de changement.

Il ne s’agit pas de changer le monde d’un coup de baguette magique, mais d’amener des individus et des collectifs à devenir acteur du changement. Changer le monde, quelques individus à la fois…

Au sein des collectifs -entreprises, associations, collectivités- ou autour d’une table réunissant des individus qui ne se connaissent pas, le jeu du tao est un instrument unique pour :

• Libérer la parole, amener chacun à partager ses inquiétudes et ses espoirs dans un climat de bienveillance et d’empathie
• Renouer le lien, rétablir la confiance au sein d’un groupe et dans sa capacité à affronter les défis posés par la pandémie et ses répercussions, et au-delà par la crise systémique que traverse notre société
• Transformer une attitude passive, un possible abattement, en une énergie constructive pour faire de la crise une opportunité de changement et de progrès
• Trouver des chemins nouveaux, libérer la créativité pour trouver les réponses aux défis posés.
• Prendre conscience de ce qui entrave, et permettre de passer à l’action

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Le jeu du tao, quesako ?

Le jeu du TAO est un jeu et beaucoup plus qu’un jeu, à la fois coopératif et ludique et où il n’y a que des gagnants.

Avec des joueurs qui ne se connaissent pas :

Chacun vient avec un désir, un souhait, qu’il soit d’ordre relationnel, social, affectif, matériel, professionnel, artistique…   Il s’agit souvent d’un désir que le joueur porte en lui, mais qu’il n’arrive pas à faire exister, parce que quelque chose l’en empêche, en lui ou à l’extérieur.  

Le mécanisme du jeu est très simple :  chaque joueur énonce sa quête, puis à tour de rôle tire une carte et répond à une question.  

La réflexion personnelle du joueur, l’écoute bienveillante des autres joueurs, leur feedback nourri par leurs expériences personnelles et leur intuition, aident aux prises de conscience et ouvrent des chemins nouveaux dans la réalisation des souhaits énoncés.  

voir ici les propositions sur la région d’Angers

Au sein de collectifs (entreprises, administrations, associations…)

Le collectif vient avec une problématique, un objectif : un changement d’organisation, la création d’une vision partagée, un problème spécifique à résoudre…

Chaque joueur énonce également avec un projet personnel en lien avec le projet collectif.

Par l’écoute et la bienveillance qu’il induit, le jeu va permettre le déploiement de l’intelligence collective du groupe, l’émergence de nouvelles idées, de nouveaux projets concrets à mettre en œuvre.

Voir ici les possibilités offertes par le jeu du tao dans les organisations

Je vous propose :

• L’animation de parties pour des individus venant chacun avec un projet, une quête individuelle
• L’animation de parties multi-tables au sein de collectifs, autour du projet collectif.
• Le tao-coaching, un accompagnement individuel avec le jeu du tao.

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Contactez-moi !